Acceptation du trouble

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« Toute douleur qui n’aide personne ne sert à rien ». André Malraux

  • On ne peut accepter que si l’on comprend. S’il y a compréhension, il peut y avoir acceptation.
  • Tout le monde navigue entre deux pôles (masculin / féminin) et rencontre des phases d’humeur haute et basse. Un éminent scientifique, le Pr Michel Lazdunski, membre d’honneur d’AOM et surtout membre de l’Académie des Sciences, répète d’ailleurs à chacune de ses conférences sur le thème du cerveau que « tout le monde est un peu bipolaire et navigue entre des états d’enthousiasme et de déprime » et cite certaines des personnalités célèbres (ex : W.Churchill) qui, malgré (ou grâce à – NDLR) ce trouble, se sont illustrées dans la politique, les arts, les sciences, etc.
  • Le terme bipolaire est à la mode. On donne parfois des cachets pour un oui ou pour un non….même s’ils sont, dans bien des cas, nécessaires. Or, les crises que l’on traverse doivent être perçues comme des messages du corps, des manifestations, un inconfort, un « signal faible » pour nous alerter sur des informations à décoder, un « truc » à aller voir…(voir un livre inspirant)
  • Et, comment y être attentif avec un pilulier rempli d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, de somnifères, sur sa table de chevet ??!!
  • La crise de l’humeur n’est pas une maladie grave et incurable ! C’est une fonction exacerbée qui se gère par le travail de toute une vie. Il est temps de changer notre « logiciel » pour éviter de nouveaux « bugs » qui risquent d’être plus graves si on ne se remet pas en question et si on ne travaille pas sérieusement sur soi.
  • Se dire que d’autres (victimes d’infarctus, d’AVC, de longue maladie…) n’ont pas bénéficié d’un « délai de survie » pour entreprendre un petit « nettoyage » basé sur quelques exercices simples.
  • Une définition du bipolaire pourrait être : « un être sensible à certaines variations de l’humeur ». N’est-ce pas moins stigmatisant et réducteur que ce terme galvaudé qui emprisonne la personne dans une fatalité et un statut de malade-victime ?
  • Pour sortir de la souffrance et grandir, ces êtres sensibles ne doivent pas chercher les causes de leur souffrance ailleurs : c’est en soi qu’il faut aller

Rappel : en cas de traitement médicamenteux ne jamais modifier les doses sans l’avis de votre médecin.


cropped-capture-d_c3a9cran-2016-08-07-c3a0-16-14-06.pngVous êtes prêt à accepter votre imperfection, votre impuissance, sans vous autosaboter ou vous infliger une double peine, passez à l’étape suivante en travaillant sur le trouble (Étape 5)