Lorsque une migraine, une crise de l’humeur ou d’épilepsie surviennent, il peut être judicieux – après avoir consulté son médecin, effectué une série d’examens cliniques et écarté des pathologies d’ordre neurologique – d’aller « voir du côté psychologique » (prendre soin de l’âme, de l’esprit, de l’activité mentale…).
Cela ne sous-entend absolument pas que vous êtes un malade mental, déséquilibré, fou, que vous devrez vous lancer dans une longue thérapie ou que avez forcément des problèmes dans la vie.
L’idée est de se dire que ce désordre arrive à un moment de notre vie, telle une alerte suffisamment importante pour qu’on y prête grande attention et qu’on se pose les bonnes questions.
Que m’arrive-t-il ? Pourquoi maintenant ? Serais-je surmené en ce moment ? Quelle contrariété viendrait me titiller ? Devrais-je changer quelque chose dans mes relations avec les autres, mes habitudes alimentaires…? Devrais-je prendre davantage soin de moi ? Ne serais-je pas en train de m’oublier, de négliger mon corps, de ne pas satisfaire mes besoins profonds ? Est ce que je ne ferais pas passer les autres avant moi ou de trop me soucier de ce qu’ils vont penser ? Ne serais-je pas en train de vouloir tout mener de front et de me mettre une pression qui deviendrait insupportable au point de disjoncter ?
Et si au final, ce petit désordre, ce choc électrique dans le cerveau comme un foudroiement, n’était là que pour nous placer en mode « survie » et nous exhorter à prendre enfin les bonnes décisions.
Si vous vous reconnaissez dans ces schémas, dites-vous que ce n’est pas si grave, que vous n’êtes pas seul(e) à vivre cela, qu’il y aura toute l’aide nécessaire autour de vous pour corriger ce petit bug.
Des proches, des amis, des rencontres, des conseils, des lectures, des associations, des thérapeutes et bien sûr votre médecin pourront vous aider utilement.
Il suffit pour cela d’être ouvert(e) et désireux de vous remettre en question ou parfois simplement changer 2-3 choses dans sa vie.