Pourquoi pas une école de paix ?

Cette phrase est extraite du livre du Général d’Armée Pierre Devilliers « Qu’est-ce qu’un chef ? » (Éditions Fayard – 2018).

L’auteur signe un essai ambitieux sur l’ordre, remettant l’Homme au centre du système. Comme le ferait un officier, il indique au lecteur le cap qu’il faut tenir dans un monde complexe et sa méthode pour y agir utilement.

Extrait : « …ne soyons pas de ceux qui divisent, mais de ceux qui rassemblent, qui fédèrent, qui dissipent les malentendus, apaisent les haines, résolvent les conflits.

La paix est un bien si précieux qu’elle mérite d’être conservée, en famille, au travail et entre les nations. C’est pour elle que je n’ai cessé pendant dix ans de réclamer un budget de défense à la hauteur des enjeux.

Notre société, notre monde est en proie à la division et à la violence morale, physique, verbale. Seule la force fait reculer la violence.

Mais gagner une guerre ne signifie pas gagner la paix. Je l’ai vécu comme chef d’état-major.

Les ingrédients de la paix sont subtils. Le premier est l’amour des autres, le second est le pardon.

Dans nos organisations, combien de temps pourrait être économisé, si les gens cherchaient à se parler, à se comprendre, à se pardonner. A chacun pourtant d’essayer de le faire, modestement et à sa place.

Les résultats sont plutôt surprenants dans le bon sens.

Hormis quelques individus qui considèrent que c’est une forme de lâcheté ou d’absence de courage, beaucoup sont désarmés par une telle attitude et acceptent le dialogue, qui est, comme chacun sait, le début du fil de la paix, par opposition au fil de l’épée… »

Tout est dit mon Général ! Reçu 5 sur 5 !