L’assemblée générale constitutive d’AOM a eu lieu vendredi 27/01/17 en présence d’une vingtaine de personnes, médecins, thérapeutes, coachs et patients – tous bénévoles – privilégiant l’ECOUTE et l’ENTRAIDE au travers de vécus ou d’expériences faisant écho avec les personnes qui souffrent d’un mal-être.
Les membres du Bureau, du Conseil d’Administration, le siège social, les Statuts et Règlement Intérieur ont été entérinés à l’unanimité. Nous allons désormais pouvoir enregistrer officiellement l’association à la Préfecture des AM, ouvrir un compte bancaire et appeler les cotisations.
Le Président a rappelé 2 principes fondateurs pour œuvrer au sein d’AOM : « celui de la liberté absolue, de participer, d’aider, en fonction de son temps, de ses capacités, de son envie, d’une part, et celui de faire les choses avec grand sérieux mais sans jamais se prendre au sérieux, d’autre part ».
Dominique – qui a bénéficié de l’accompagnement de 5 de nos membres – a témoigné sur la forme de notre aide et a mis en évidence 4 recommandations que nous pourrions suivre :
- Avant toute prise de rdv ou échanges téléphoniques, bien préparer en amont sa « boîte à outils », en étant clair et concis : « Voilà les difficultés que j’ai rencontrées, comment je les ai surmontées, pour quel resultat ».
- Prévoir un rdv à une heure précise, une durée déterminée et s’y tenir.
- Exposer la situation de manière factuelle.
- Oser s’ouvrir, ne pas avoir peur de se révéler un peu, ce qui présuppose d’avoir « digéré » son vécu avant.
À l’appui de son témoignage, Dominique nous livrait que : « pouvoir aider implique d’avoir soi-même guéri ses blessures et avoir su avancer. Ecouter est très bien ; évoquer des pistes de solution est encore mieux. Sinon, le risque est de tourner en rond dans le marasme sans perspective de lumière. Encourager et saluer le progrès (ou l’action) aussi minime soit-il sera plus profitable que ressasser sans cesse les difficultés. Le pire en dépression est que les autres ne renvoient qu’une image de « pauvre dépressif ». Ça enfonce au lieu de mettre en lumière même le micro progrès ! Aussi, demander quelles sont les bonnes pratiques oblige l’individu à aller chercher un élément constructif et non pas, encore une fois, évoquer les loupés, échecs, trauma, etc.. ».
En résumé, les membres « aidants » devraient évoquer la situation qu’ils ont vécue, les actions menées et le résultat observé.
Enfin, à l’occasion d’un tour de table, chacun a pu s’exprimer en révélant une partie de son vécu, de ses blessures, de ses « recettes » pour s’en sortir, de son éclairage scientifique ou médical. L’émotion et la bienveillance étaient au rendez-vous et les participants se sont retrouvés autour d’un verre de l’amitié pour prolonger le partage d’expériences.
>> Il reste quelques places au sein du Conseil d’Administration d’AOM pour celles et ceux qui souhaitent œuvrer bénévolement à nos côtés (Recrutement). Pour cela, vous pouvez nous contacter en exposant vos motivations profondes et la proposition d’aide que vous pourriez apporter.