Les animaux peuvent nous sauver 

Le psychanalyste Saverio Tomasella, auteur de « Renaître après un traumatisme » (Le Livre de Poche) explique, lors d’une interview réalisée par la journaliste Sophie Carquain, que les animaux sont de bons thérapeutes car ils ont développé une « tradition du lien », sont tout entiers disponibles pour l’homme et attentifs. Et dans les moments où l’on va très mal, on recherche cette présence, celle de la « mère la meilleure possible ».

Ils ne jugent pas et, non dotés du langage, ne prononcent pas ces mots qui nous paraissent nécessaires (Ça passera avec le temps…) et sonnent faux.

Le chat est, par nature, hypersensible. Il déteste le bruit, l’agitation, fuit les odeurs fortes. Ce qu’il ressent est très proche de l’hypersensibilité des autistes et on pourrait presque dire qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Ils ont besoin de temps pour apprivoiser l’autre et sentir qu’il n’y a aucun danger.

Le chien, plus extraverti, frétillant, est idéal pour sortir de la dépression et remettre l’homme « debout ». L’animal nous sollicite de façon affectueuse, contrairement à l’injonction sociale (Allez, lève-toi, tu vas bien t’en sortir !) qui nous écrase.

Quant au cheval, c’est le pro de la communication non verbale ! Ultrasensible, il s’accorde de façon intuitive aux besoins du cavalier, en ralentissant son pas quand il est fatigué.

Nous devrions pouvoir supporter de rester sans parler, juste là, sans ces mots maladroits qui blessent souvent. Juste en étreignant celui qui souffre dans nos bras en prenant le temps. C’est en faisant durer le « câlin » que celui qui souffre peut lâcher quelque chose de sa souffrance. Les animaux nous apprennent une certaine forme de délicatesse.

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