Et si, au lieu de vouloir que tout soit parfait, selon nos désirs, nous acceptions d’être imparfaits.
« Imparfaits, libres et heureux » était le titre de l’excellent ouvrage du célèbre psychiatre Christophe André.
Que les choses, les autres n’aillent pas dans notre sens, ne soient pas comme nous l’imaginons ou le désirons.
Après tout, nous ne sommes pas des dieux, donc nous pouvons nous permettre de trébucher, de nous tromper, de ne pas être à la hauteur…
Certains évoquent le droit à l’erreur quand d’autres vont plus loin en valorisant les erreurs.
Oui, se servir d’un échec, l’analyser, mettre en place les mesures correctives – pour que cela ne se reproduise pas et devienne une faute – et le transformer en une force, une réussite, un succès.
L’erreur, la chute, la perte, l’échec seraient l’occasion d’apprendre la leçon pour mieux se relever, se remettre dans l’action et progresser.
Ce que, d’ailleurs, nous permettons à l’enfant apprenant à marcher…
C’est un passage obligé !
Et un monde sans erreurs qui fonctionne sans ombre au tableau serait bien triste. Quelle serait la place réservée à l’innovation, la prise d’initiative, de risque, le progrès, …?
Soyons donc plus compréhensifs et bienveillants envers nous-mêmes et les autres et remercions (le ciel, l’univers, dieu, un saint, qui vous voulez ou tout simplement la situation) lorsqu’une erreur survient car elle nous donnera inévitablement l’occasion de nous améliorer et de gagner en justesse.
oui oui oui je confirme
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